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   O MALLEY

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On me demande aujourd'hui d'essayer de raisonner un chat qui pour son malheur est allé chez le voisin et en est ressorti blessé...

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Je voudrais parler à O Malley. O Malley, es-tu avec moi ?

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Je ne te trouve pas…Je t’entends mais je ne vois rien.

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Tu sais, j’ai du mal à revoir d’un œil car on me l’a crevé pour s’amuser.

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Enfin, je pense que l’on ne voulait pas me donner trop de souffrance et pourtant, aujourd’hui, je ne peux plus voir que d’un œil.

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Je m’appelle O Malley et je n’habite pas trop loin de ma maman.

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Aujourd’hui, je vous transmets son amour pour vous car je sais que bientôt vous la ferez parler comme vous me faites parler en ce moment.

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Nous avons beaucoup de choses à vous annoncer, notamment que lorsque l’on sort de chez nous, il faudra, dorénavant que nous fassions énormément attention à ne plus nous prendre au piège de la méchanceté des voisins.

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Nous avons déjà beaucoup trop souffert, croyez-moi, Monsieur Patrick Dorian.

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Tiens, c’est drôle, je viens d’apprendre votre nom, je ne sais comment d’ailleurs et nous avons compris pourquoi vous vous connectez à nous autres, chats de la belle nature de cette belle ile, qu’est la Réunion.

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Nous avons tant aimé cette nature avec mes frères et sœurs que lorsque nous aurons des problèmes, nous repenserons à notre mère nature et nous serons zen et bien.

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Sais-tu qui t’a maltraité ?

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Non mais je me souviens un peu son immense taille.

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Sa hauteur me faisait peur et je ne voulais pas trop le lui montrer mais bon, j’étais tout de même, très effrayé.

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Je ne pouvais pas le regarder en face car son ombre me dominait.

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O Malley, il ne faut plus, désormais retourner dans ce jardin où il est arrivé tout ceci. D’ailleurs, dans aucuns autres jardins.

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Je ne peux vous le promettre car mon instinct de chasseur m’ordonne d’y aller.

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Mais bon, après, j’imagine que je pourrais le regretter.

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Je ne sais pas comment me mettre au diapason de vos ordres sans bousculer l’ordre de mes gènes et de mon sang.

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C’est très difficile pour mon espèce de pouvoir résister aux appels de la chasse.

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Vous savez, je ne pourrais me résoudre de ne plus chasser. Cela me serait même presque impossible.

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Voilà, c’est pourquoi, rien n’est bon mais rien n’est trop mauvais, non plus.

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Je ne peux me résigner à obéir sans cesse. Il faut que vous compreniez bien que mon sang, c’est la chasse.

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O Malley, ta maîtresse est très inquiète pour toi, ton avenir et ton œil.

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Ma maîtresse s’inquiète pour un rien.

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Je ne vois plus d’un œil, ce n’est pas faux mais bon, c’est la vie.

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Je joue au chasseur et parfois, c’est mon corps terrestre que l’on se met à chasser.

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Alors bon, c’est le jeu de cartes que l’on distribue et parfois, la donne est bonne mais parfois, ça peut être catastrophique.

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Voilà, c’est ainsi que ça se passe. Alors Maîtresse ne soit pas dans la peur.

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Ce n’est pas drôle mais bon, je suis encore vivant, c’est le principal.

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Me voilà arrivé au tournant d’une de mes vies.

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Nous autres chats, acceptons de souffrir pour la cause des félins.

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Aujourd’hui, je me sens bien, c’est le principal.

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Au revoir à vous mon maître devin et dites bien bonjour à ma tendre maîtresse.

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Dites-lui bien que je l’aime très fortement.

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Je n’arrive pas à capter ses messages mais c’est pourtant beaucoup d’amour que je ressens au plus profond de son cœur terrestre.

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Au revoir.

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O Malley, prince de sa cour…

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